« haaa je comprend mieux ! »
Elle ricane un peu avant de réfléchir tout en débarrassant la table. Une fois le tout mis sur le plan de travail de la cuisine, elle quitte son siège pour prendre son verre et la bouteille et aller s'affaler comme une masse sur le divan noir.
« Je peux retrouver son adresse oui, seulement si mon agence s'est occupé de son appartement. Sinon, on peut voir sur les annuaires. »
Pourquoi se casser la tête à faire l'espionne alors qu'elle a juste a regarder dans le bottin s'il y est. Bon après elle ne le connait pas personnellement donc elle ne sait pas s'il peut être dans le bottin ou non. Enfin bref, elle se ressert un verre qu'elle vide avant de poser la bouteille sur la table basse en verre. Elle soupire, comment ca fait du bien de faire la carpette sur le divan.

Je la suivais vers le canapé avec mon verre vide, lui prenant la bouteille des mains au passage pour en verser dans mon verre.
Mais il où à force le fond de la bouteille...
Je me jetais presque dans le fauteuil, croisant mes pieds sous mes fesses.
« C'est pas bête ! Mais je disais ça car d'après les dire de ce monsieur. Il n'est pas le péquenot du coin... Chanteur ou danseur d'après ce qu'il raconte, mais bon je m'en fout royalement de son métier. »
Je touchais ma joue pour voir le pansement était toujours en place.
« Oh oh ! C'est dit j'suis bourré ! J'sens plus ma joue ! »

Affalée dans le divan, yeux clos, elle écoute sagement la demoiselle.
« Ho je vois, dans ce cas je verrais avec mon patron, je baratinerais un peu pour avoir accès a ses ventes et voir s'il a l'adresse. »
Elle sourit sans pour autant rouvrir les yeux. Elle a mal a la tête, la lumière lui brule les rétines presque et elle a mal au crane donc elle reste ainsi.
« Moi je suis KO. Si jamais tu cherche les toilettes pour vomir, c'est la deuxième a gauche dans le couloir. »
Mieux vaut prévenir que guérir, elle a pas envie de se taper le ménage demain.

« Thanks ! »
Je fini rapidement mon verre avant de le poser sur la table basse pour le remplacer par une clope que j'allumais avec mon zippo. La blondinette m'avait indiqué le chemin pour les toilettes que je m'empressais d'y aller.
Flippant si elle lit dans les pensés...
J'avançais dans le couloir me cognant partout pour finalement arriver dans les chiottes, heureusement pour moi il y avait un petit lavabo et une glace.
« Occupé ! »
Ca servait strictement à rien et pourtant j'en rigolais. Bourrée j'étais totalement stupide, mais au lieu de vomir, je commençais à enlever mon t-shirt pour voir les dégâts, un bleu sur l'estomac et un dans le dos, ça allait encore. Je me rhabillais et je fis une petite erreur, je soulevais mon pansement et c'était pas beau si bien que je vomis.
Bingo !

Elle ne lit pas dans les pensées, elle fonctionne encore logiquement malgré l'alcool ingurgité. Avec tous ce qu'elles ont but, Ed aura soit envie d'aller aux toilettes à un moment soit de vomir, dans les deux cas, elle préfère lui dire où sont les toilettes avant qu'elle ne s'endorme, on ne sait jamais.
« J'avais compris ! »
Elle hausse un peu le voix ou être entendu mais reste sagement dans son divan, allongée comme une crêpe sur les coussins douillets qui sont là. Elle a envie de dormir là, et d'un massage tendre aussi vu la douleur de son dos. Elle n'ose même pas aller voir de quelle couleur il est, elle fera tout ça demain, une fois qu'elle n'aura plus mal à la tête.
« Tu peux pioncer là cette nuit si tu veux. »
Surtout qu'elle a but, elle préfère savoir la badgirl au chaud chez elle que dans la rue a continuer de picoler. Simple sécurité.

Après m'être vidé, certes je n'étais pas fraîche, mais ça ne pouvait pas être pire qu'avant si bien que lorsque j'eu tirer la chasse d'eau et d'avoir bu l'eau du robinet je sortais de là pour rejoindre le salon.
« Tu peux pioncer là cette nuit si tu veux. »
J'arrivais en titubant, marchant presque sur mes propres pieds pour m'affaler sur le second canapé.
« Vu que j'sais pas où j'suis et vu que j'ai plus le numéro du doc j'vais pas bouger... »
Je tirais sur mes chaussures et je relevais mes pieds pour les mettre sur le fauteuil sauf qu'en fait j'avais maintenant la tête, le dos et le cul à terre tandis que mes pieds était sur le canapé.
« Et puis merde... Tant pis. J'aurais p'tre du garder le num du doc ? »
Dis-je avant de mettre à ronfler comme une masse.

« C'est de ta faute. »
Puis qu'elle lui a dit de le balancer, elle la donc balancer par la fenêtre le numéro du docteur. Enfin tant pis, elle finit par se relever pour se trainer vers sa chambre.
« Prends le divan ! Si t'as soif ou faim tu te sers. »
Mais elle part dans le vide, Ed s'est déjà endormie. Elle sourit, va rapidement à sa chambre chercher une couverture et elle viendra la couvrir avant de repartir à sa piaule. Elle laisse la porte ouverte, on ne sait jamais, et elle retire ses vêtements pour enfiler sa nuisette. Devant le miroir, elle grimace au vu de son dos et de ses bras, mais ses jambes sont tout aussi bleusées. Elle soupire et se laisse tomber dans son lit. Elle verra tout ça demain, là, elle a besoin de sommeil.

C'est quoi ce putain de piaf !
Je venais de me réveillé avec un putain de mal de crane et pour couronner le tout c'est quoi ce piaf et cette lumière de merde ! Je ferme les yeux et je mets une main sur ma tête, j'ai mal partout et je me suis retrouvée carrément à terre si ça c'est pas la classe.
« Mrbdg... »
Je rampais un peu avant de me lever, la douleur dans mon cou et sur ma joue était revenu et pour couronner le tout je savais pas du tout où j'étais, je jetais un coup d'oeil circulaire dans la pièce allant vers la porte d'entré et je vis les photos et un visage qui ne m'étais pas familier et un autre plus flou...
Oh putain un -
« POULET ! »
Finis-je par parle trop fort.

« POULET ! »
Ayer, elle se réveille en sursaut et regarde autour d'elle à vive allure. C'est quoi ce bordel ? Elle finit par grogner, bougeant en grimaçant parce qu'après la douleur de la veille, voilà les courbatures. Elle finit par sortir de son lit, attrapant sa robe de chambre qu'elle enfile à la va-vite et elle sort de sa chambre laissé ouverte. Dire qu'elle faisait un très beau rêve. Elle était dans les bras de son policier, bronzant sous le soleil d'Hawaï en buvant des cocktails de fous. Mais non, elle est enfaite chez elle, dans un état lamentable avec les cheveux dans tout les sens et se trainant pour aller jusqu'à dans le couloir où elle trouve Edwin choqué devant une photo de couple, de son couple surtout.
« Quoi ? Toujours pas remise ? Pas la peine de gueuler comme ça ! »
Elle soupire, trainant les pieds jusqu'à la cuisine en se frottant les yeux encore lourd pour aller dans le frigo. Elle sort le lait et le beurre avant d'aller dans un placard pour y prendre la confiture de cerise et le pain. Une casserole est sortie et mis sur le feu avant d'y mettre du lait.
« Lait ou café ? »
Elle attend une réponse, elle n'aime pas le café donc pour elle c'est le lait. D'ailleurs, une fois le tout sur le comptoir qui sert de table, elle sort le chocolat en poudre, y versant quelques cuillères dans son lait déjà tiède.

Non mais il y a pas à chier une pendule jamais je m'y ferais de voir un poulet en vrai ou en photo, c'est comme les crados et l'eau c'est répulsif. Je tournais la tête et j'étais encore plus choqué terreur était en fait un épouvantail...
« Nan et ça risque pas de changer... »
J'avais la bouche pâteuse et je ne connaissais qu'un seul moyen pour soigner une gueule de bois. Soigné le mal par le mal ! Alors le petit lait et le café non merci... Quoique un irish coffee ça pourrait le faire !
« Café et la bouteille d'hier ! C'est le seul moyen que je connais pour soigner les gueules de bois.... Au fait t'aurais pas l'heure ? Car j'dois aller bosser pour une fois... »
J'allais m'asseoir dans la cuisine, soupirant longuement avant de mettre ma tête entre mes poings.
« Et maintenant que j'y pense.... On a fait quoi à l'hosto ? »

Elle se sert son chocolat chaud dans son gros mug alors qu'elle met en route la senseo pour le café d'Edwin. Elle attrape la bouteille a bout de bras et lui pose sur le comptoir de la cuisine avant de pouffer de rire à sa question. Ce qu'elles ont fait à l'hosto ? Kait' rien du tout, elle a comater pendant que sa camarade de baston se tape le médecin.
« T'as couché avec le médecin ! »
Finit-elle par dire avant de porter son mug à ses lèvres. Elle se prépare une tartine le temps que le café se fasse et choppe ensuite la tasse pour la poser devant elle.
« Il est.. huit heure. »
Qu'elle lance après avoir regarde l'horloge qui traine sur un des murs de la cuisine.

Je prenais la bouteille et j'en bu une gorgé avant de me gargariser avec l'alcool et de l'avaler. Pas très ragoutant, mais bon j'avais toujours trouvé que ce moyen pour me débarrasser d'une gueule de bois.
« Il est... huit heure. »
Et merde le temps d'aller au garage je serais en retard, bon ce n'était pas très grave un savon de la part du proprio et du patron, mais j'avais pas tellement envie d'entendre ça, là était tout le problème !
« Fait chier... »
La cafetière fit un bip, je me levais et je prenais la tasse de café pour la boire d'un trait et c'était CHAUD BRÛLANT !
J'suis conne...
« S'cuse mais j'dois y aller et pour te remercier ou si tu veux refaire une soirée vient au garage Woold j'te ferais une réparation gratos ! »

« Pas de soucis, je passerais. »
Le sourire était là bien qu'elle ait la tête dans les nuages, pour rester polie. Elle reste assise sur son tabouret de bar en trempant sa tartine dans son chocolat chaud avant de l'apporter à ses lèvres. Bah ouai, elle fait comme chez elle, puis qu'elle est chez elle après tout. Elle incline la tête sur le coté pour finalement demander.
« Je t'appelle un taxi ? »
Bah ouai, parce qu'elle a bien comprit que son appartement au dixième étage était à l'autre bout de son garage. Elle l'a comprit hier donc autant utiliser cette info pour lui permettre d'arriver un peu plus vite. Enfin, c'est elle qui voit.

Je secouais la tête pour me refroidir les esprits avant d'aller poser la tasse dans l'évier.
« Nan ne t’inquiète pas pour ça, en plus j'ai laissé ma bécane devant le bar alors autant la récupérer. »
Dis-je avant d'aller chercher ma veste et mes pompes qui était dans le salon et de les enfiler.
« A une prochaine ! »
Dis-je en claquant la porte.